Que ce soit pour écrire son journal du quotidien, un journal intime ou un journal de bord, découvre des clés pour être régulier et ne pas rester bloqué devant la page blanche.
Ecrire son journal ne veut pas dire tenir son journal comme lorsqu’on était ado. Rien de gnangnan dans cet exercice. Rien de larmoyant ni fleur bleue non plus. Il s’agit avant tout d’écrire pour éclaircir ses idées. Il s’agit de vider son cerveau sans être plaintif.
Une pratique simple, des bénéfices concrets
Cette pratique, facile à mettre en oeuvre, a de nombreux bénéfices : diminution du stress, prise de conscience, développement de la créativité, prise de recul… Elle permet d’apprendre à mieux se connaître et participe à trouver sa plume.
Quelques exemples :
- Noter tes 3 kifs du jour va t’aider à développer ton optimisme.
- Ecrire ta to-do list du lendemain va améliorer ton sommeil.
- T’inscrire des objectifs et mesurer ta progression va renforcer ta confiance en vous.
Une routine adaptée
La régularité est la clé pour ressentir les bénéfices de l’écriture. Alors, comment faire ?
C’est à toi de trouver LE moment où insérer cette activité dans ton quotidien. A quel moment traînes-tu sur les réseaux sociaux sans but précis ? C’est peut-être sur ce créneau qu’il faut l’instaurer. Ou, quand où les enfants sont enfin couchés, que tu commences à souffler et, pouvoir écouter tes ressentis. Ou, encore, dès le saut du lit quand la maison dort encore.
La pratique peut être de 5 minutes / jour (les kifs, la to-do list) comme de 20 minutes quotidiennes si tu te lances dans l’écriture de 3 pages, par exemple.
Quant au rythme, tu as toute la latitude de choisir entre tous les jours et une fois / semaine. En dessous, l’exercice sera moins bénéfique.
Ecrire son journal, écrire sur soi
Sache-le ! Il y a autant de types de journaux que de personnes qui s’essayent à cette pratique.
Alors, libre à toi d’écrire quand ça va. Quand ça va pas. Quand tu vis une situation exceptionnelle. Tu peux raconter ta journée dans ses menus détails, comme ton coup de gueule du jour ou tes questions du moment.
Dans cet exercice, l’écriture est brute. En mode automatique. Elle nous permet d’écouter nos ressentis, nos émotions, nos angoisses, nos joies. Alors, fiche-toi des répétions, des ratures, des phrases sans queue ni tête, de la ponctuation… !
Et si vraiment… tu te sens bloqué ? Ecris ce qu’il a y a dans ton cerveau : « Je ne sais pas quoi écrire. Je ne sais pas quoi écrire. J’ai le cerveau embrouillé. Je me sens bloqué. Mais à quoi ça sert d’écrire son journal ? Non, mais. Pourquoi je me suis lancée dans cet exercice ? Je ne sais toujours pas quoi écrire... » Noircis ta page s’il le faut. A un moment donné, je te le promets, le brouillard s’éclaircira et la magie opérera.
Il est d’ailleurs important de ne pas se juger. Personne n’est censé lire ces notes. Ces pages sont les tiennes. Elles sont la trace d’un état d’esprit à un moment donné. Pour mesurer ta progression, Julia Cameron (Libérez votre créativité) recommande de se relire au bout de 2 mois. Pas avant ! Tu n’aurais pas assez de recul.
Je l’ai faite cette relecture. C’était assez étrange. J’ai pris conscience que certains événements n’étaient pas si importants que je l’avais ressenti sur l’instant. J’ai aussi mesuré le chemin parcouru. Et, ça, ça fait du bien !
A toi en commentaires, envie de te lancer ou tu pratiques déjà ?