“Oh, c’est trop gentil, ma petite Stéphanie ! ”
Arggggghhhhh !
J’ai cru que j’allais encore m’étrangler.
“Merci, ma petite Stéphanie.”, “Comment ça va, ma p’tite Stéphanie ?”, “Tu as un vrai talent, ma petite Stéphanie”…
Non, mais, c’est quoi ces manières ? Pourquoi me dire “ma petite” comme font les adultes avec les enfants ?
- Ok, « tout ce qui est petit est mignon« , mais bon.
- Oui, je suis réellement de taille moyenne (voire pas très grande quand je mets mes ados à côté de moi).
- Ok, je suis une fille sympa.
Mais bon quand même. Ca m’agace.
Et si je me tournais vers un dictionnaire pour avoir une vue plus objective de la situation ?
L’explication du mot « petite » par le dictionnaire
Allez, c’est parti !
Lisons la définition dans le Larousse :
- Qui a des dimensions moindres que les dimensions moyennes.
- Qui n’a pas encore achevé sa croissance.
- Se dit d’un commerce, d’une entreprise qui a peu de personnel, peu de chiffre d’affaires.
- Qui a peu de valeur ou une moindre valeur.
Bon, bon, bon. Ok mon entreprise est petite car je suis toute seule avec toutes mes casquettes de comptable, RH, marketing, commercial… et mon chiffre d’affaires de presque 3 000 euros en 6 mois. J’ai bien conscience que je suis encore loiiiiin des 50 000 euros de chiffre d’affaires médian des TPE de ma région Centre Val de Loire.
Mais, quand même !
Je ne réalise pas de petites prestations dans un petit bureau avec des petits clients et des petits projets.
Au contraire, nous essayons de voir les choses en grand pour ensuite découper le projet par étapes. « Le saucissonner « , comme je dis toujours.
La réalité de la petite entrepreneure
Et, pour ça je me démène !
Le mode « entrepreneure » est toujours ON. D’ailleurs, c’est quand je suis dans ma douche ou sur le canapé que les très bonnes idées me viennent.
Parce que, oui, ce n’est pas facile d’assurer ses prestations clients tout en ayant en tête que tu as encore ta publication à faire sur les réseaux sociaux, une facture à éditer, un prospect à démarcher, une réponse à envoyer par mail… tout en pensant stratégie à moyen terme.
Il y a des fois où si, déjà, je sais ce que je fais la semaine prochaine, c’est déjà très bien. ^^
Mais, j’essaye de me poser au moins une fois par mois pour sortir de la posture du faire (technicienne) et prendre du recul pour gérer tout en me projetant sur ce que je veux faire dans le futur.
Alors, oui, j’ai une très petite entreprise mais je ne me sens pas du tout petite, mini, riquiqui, anodine, haut comme trois pommes.
Je sais que je suis sur le chemin vers le développement. Vers le plus grand – justement-.
A moi l’univers !!! J’arrive !
Stéphanie, entrepreneure débutante
PS : Si ce sujet des 3 casquettes de l’entrepreneur t’intéresse, je te recommande le livre de Michael E. Gerber « E-myth : le mythe de l’entrepreneur ».