Tout est parti d’un simple paquet de biscuits ! Une attention touchante pour fêter ma première année d’indépendance. Sauf que… prise d’une inspiration subite (ou d’un coup de folie), j’ai demandé à ma communauté de me lancer un défi pour ma première bougie.
Résultat, ce sont carrément Shanty et Jérémy qui m’ont challengée. Ahhh… la vidéo fun des 7 ans de Shanty biscuits m’inspirait ?! Ben alors… Go !
Gloups !
J’ai passé une soirée bien longue à écouter des chansons, à visionner de longues minuuuutes de The Voice, à essayer de trouver un titre qui colle à ma voix de casserole… pour finir par capituler. Impossible de » réaliser une vidéo comme « . Aussi, j’ai pris ma plume pour écrire ce texte comme un come-back et m’amuser à concevoir un scénario pour la vidéo.
C’est alors devenu super fluide. Comme lorsque je me suis appropriée le texte de Suzane. J’ai utilisé les mêmes outils pour choisir mes mots. Depuis, j’ai aussi découvert un compteur de syllabes. Bien utile, notamment pour écrire des haïkus mais pas pour ce texte, vu la liberté du slam.
Le résultat en images
Le texte dans son intégralité
J’avais envie de faire un truc rigolo
Mais, en fait, ce n’est pas ma touche
S’il n’y avait pas de trémolo
Tu trouverais ça louche
Ne pas parler avec émotion
Ça ne me ressemble pas
Ce n’est pas dans ma constellation
Je ne suis pas gentil organisateur
Alors, oui, je relève le défi
De t’écrire ce texte de slameur
Pour fêter ma première bougie
Dans le monde des entrepreneures
Tout a commencé par une simple question
Posée à la bonne occasion
Et là, la lueur
“Devenir entrepreneure”
Pour sortir du burn out et de la noirceur
Pour trouver une liberté ailleurs
J’ai alors levé le doigt
Non pas celui que tu crois
Je n’ai pas demandé l’autorisation
J’ai surtout assumé ma décision
En levant fièrement le majeur
Alors, oui, je relève le défi
De t’écrire ce texte de slameur
Pour fêter ma première bougie
Dans le monde des entrepreneures.
Telle Anna et Elsa
Les fées de Disney
J’ai dansé ma joie
Je me suis sentie libérée délivrée
Dès les premières heures.
Et puis, j’ai réalisé
Que j’étais seule
Qu’il allait falloir bosser, assumer
Que ça pouvait être casse-gueule
Pour le pire et le meilleur
Alors, oui, je relève le défi
De t’écrire ce texte de slameur
Pour fêter ma première bougie
Dans le monde des entrepreneures
Les jours, les semaines ont passé
Je me suis attelée à ma communication
J’ai fait ce que je connaissais
Au lieu de partir en exploration
De ce nouveau monde, j’étais observateur
Grâce à mon réseau
J’ai fait des devis
J’ai commencé ma tréso
La chance du débutant m’a souri
Alors que j’étais toujours figée par la peur
Alors, oui, je relève le défi
De t’écrire ce texte de slameur
Pour fêter ma première bougie
Dans le monde des entrepreneures
6 mois ont passé
Avant que je ne décide
De me faire accompagner
J’avais envie d’être plus solide
De sortir de ma peur et de ma torpeur
J’ai laissé mes vieilles peaux
Je me suis transformée
J’ai renoué avec mes idéaux
A la vitesse d’une fusée
Un vrai travail en profondeur
Alors, oui, je relève le défi
De t’écrire ce texte de slameur
Pour fêter ma première bougie
Dans le monde des entrepreneures
Je suis toujours sur ce chemin
Et c’est loin d’être monotone
J’apprends du chaos quotidien
Je teste, j’essaye, je tâtonne
Avec mon lot de réussites et d’erreurs
Malgré les hics
Je me suis fait un cadeau de folie
Je suis sortie du pilote automatique
Aujourd’hui, je choisis ma vie.
Ma vie de femme et d’entrepreneure
Alors, oui, je relève le défi
De t’écrire ce texte de slameur
Pour fêter ma première bougie
Dans le monde des entrepreneures.
Il y a une chose dont je suis sûre
Je n’ai aucun regret
Chaque jour, je construis mon futur
Et ça, c’est du concret
Mon ambition ? avec mon cœur
Passer au niveau supérieur
Aussi, je dédie ce récit
A toutes les femmes disparues des miroirs
Fondues dans leur vie
Qu’elles gardent espoir
Elles vont retrouver reflet et pouvoir
Au bout du tunnel, la lueur
Que ce soit d’être entrepreneure
Ou ailleurs.
Pour retrouver leurs couleurs
Je leur souhaite le meilleur.
A toi dans les commentaires : Qu’as-tu gardé de ta première année d’entrepreneuriat ?