Viens, je t’invite à ma fête d’anniversaire ou, plutôt… je t’ouvre les coulisses de ma première année d’entrepreneure. Je te partage tous mes chiffres clés et les 7 conseils que je retiens.
Cette première année d’entrepreneure en chiffres comptables
Avec ces premiers chiffres, tu vas comprendre que j’ai fait un vrai choix pour ma première année d’entrepreneure : je ne me suis pas versée de salaire mais j’ai investi sur moi pour continuer d’améliorer mon cœur de métier mais aussi mon état d’esprit.
- 8 328 euros de chiffre d’affaires,
- – 4 684 euros d’investis pour continuer de me former et me faire coacher,
- – 2 658 euros de dépenses courantes pour mes logiciels et outils, les taxes, etc.
- – 998 euros pour un ordinateur digne de ce nom.
Ces chiffres peuvent te sembler déraisonnables mais je suis persuadée que ça va m’aider à rendre mon projet durable et ambitieux. Et puis… j’ai fait des erreurs.
Parfois, j’ai cru que j’avais besoin d’une formation alors qu’en fait, c’était juste pour me rassurer. Avec le recul et l’expérience, je sais maintenant mieux choisir et, surtout, vérifier si l’investissement a du sens (En ai-je vraiment besoin ? Ai-je le temps de me former ? Est-ce au bénéfice de mes clientes ? …).
Ce mécanisme d’accumulation des formations est un phénomène très courant dans le milieu entrepreneurial. Je le découvre. Le hic ? Il y a des personnes qui achètent des formations sans jamais vraiment les mettre en pratique dans la vie réelle et sans vraiment passer à l’action. Elles sont bloquées avec leurs émotions, leurs croyances limitantes et, surtout, leur peur.
Alors, conseil n°1 : Ne t’inscris pas tout de suite à une formation sur l’organisation d’un anniversaire ! Interroge-toi d’abord sur ton besoin réel et ta motivation quand tu te sens intéressé par une formation. Est-ce la peur qui parle ou le besoin de compétences ?
Concernant le coaching, je n’ai aucun conseil à te donner si ce n’est te partager mon expérience. Aujourd’hui, je poursuis cette démarche en individuel car je suis intimement convaincue que c’est un accélérateur pour prendre ma posture d’entrepreneure.
Cet accompagnement est le véritable outil qui m’a mis en action (oust ! le hamster dans sa roue et la peur de vendre). Je suis ainsi passée de 6 mois planquée derrière la conception de mes outils de communication à plusieurs lancements d’offres sur les 6 derniers mois. Avec des réussites et des échecs mais, c’est okay pour moi.
Alors, conseil n°2 : Tu te sens seul pour préparer cette fête d’anniversaire ? Pourquoi ne pas trouver un coach qui te correspond ? Tu peux aussi t’entourer de personnes inspirantes pour toujours avoir un regard extérieur et du soutien. Tu gagneras ainsi du temps et de l’énergie. Sachant cela, à toi d’identifier tes personnes ressources et de construire ton entourage de ouf comme on dit par chez moi.
Tu veux d’autres chiffres ?
Cette première année en actions de communication
- Des vidéos, des lives, des visios et d’innombrables contenus sur Facebook, Linkedin et Instagram,
- 247 conseils partagés lors de rencontres autour d’un café, d’un déjeuner ou d’un appel,
- 150 cartes de visites périmées,
- 75 newsletters,
- 57 pages (inclus ce nouvel article^^) sur mon deuxième site web,
- 2 participations à des festivals sur le web,
- 1 fiche Google My Business avec des avis 5 étoiles.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ecrire et créer des contenus pour accompagner ma communauté à se rendre visible me tient à cœur. Ce que j’aime par dessus-tout ? Souffler l’idée que « Ce serait peut-être bien de … » et voir mes clientes éclore sur les réseaux sociaux ou ailleurs.
Dans ton cas, tu ne sais pas comment faire ? Commence par rencontrer des prospects et interroge-les sur leurs envies pour vérifier qu’elles collent vraiment avec ce que tu souhaites leur proposer. Tu perds ton temps à te faire des scénarii et imaginer que la relation client se base sur un logo, une carte de visite et un site web… Après, tu vas te retrouver avec des cartes de visite périmées, un site web à refaire intégralement et toute ta communication à revoir. Et puis… comme moi, certains interlocuteurs te parleront encore de ton premier projet. Avoue, ce serait dommage toute cette énergie et ce temps foutus en l’air alors que ce sont tes ressources les plus précieuses en tant qu’entrepreneur ?
Alors, conseil n°3 : Ne crée pas tes invitations d’anniversaire toutes jolies toussa toussa avant d’être vraiment sûr que tu vas passer un super moment avec les personnes que tu imagines inviter. Autrement dit, ne te précipite pas à créer ton logo et tous tes outils de communication. Au contraire, commence par “rencontrer le marché” comme disent les marketeurs.
Aussi, si tu débutes, je te recommande de bien remplir ta fiche Google My Business (c’est gratuit) parce que c’est sur ce moteur de recherches que tes prospects vont vérifier tes références. Evidemment, pense aussi à demander au fur et à mesure à tes clients d’y publier un avis.
Et puis, si tu as déjà un réseau social sur lequel tu es présent avec tes prospects, alors, conseil n°4 : fais des tests sur tous les formats possibles et inimaginables et mesure ce qui te ramène le plus de participants vraiment actifs à ta fête d’anniversaire. Tu as compris ! L’objectif n’est pas d’avoir 100 000 fans. Il vaut mieux rassembler une petite communauté très active et qui t’achète réellement des prestations.
Tu as besoin d’une pause parmi tous ces chiffres et conseils ? Alors, regarde le défi vidéo pour ma première bougie !
Cette première année d’entrepreneure en chiffres commerciaux
- 12 clients,
- 29 prestations facturées,
- 3 lancements d’offre,
- plusieurs échecs.
Sur ce volet, je suis toujours en apprentissage, en tâtonnements. Par contre, j’ai bien compris que si je voulais réussir, il fallait agir. Quitte à me planter.
C’est le seul moyen de savoir si tu tiens un début de quelque chose ou rien du tout. D’ailleurs, sais-tu que plus tu rates vite, mieux c’est ? Yep car tu testes plus vite une autre idée. C’est dur de constater que ton concept n’a pas convaincu mais, au moins, tu peux réagir. Soit en retravaillant ta copie, soit en repartant d’une page blanche. C’est toi qui décide en ayant toujours en tête l’idée de trouver le point de convergence entre tes envies et celles de tes prospects.
Alors, comme je suis déterminée à rendre mon entreprise durable, j’essaye encore et encore. C’est bien à force de répétitions / corrections / ajustements que je vais trouver mon offre irrésistible. En sachant qu’entreprendre est une démarche vivante. Jamais figée.
Alors, conseil n°5 : Ne te lance pas tout de suite dans la production de gâteaux d’anniversaire à la chaîne. Au contraire, teste une recette, puis une autre et encore une autre. En variant les ingrédients mais aussi les façons de faire. Jusqu’à trouver celle que vous préférez avec tes prospects. Votre recette fétiche !
Cette première année en énergie
Je ne vais pas te mentir. Ce n’est pas tout rose tous les jours depuis un an. L’entrepreneuriat n’est pas un monde de paillettes, guirlandes et cotillons. Pour ma part, c’était la fête les premiers jours parce que l’euphorie était là. J’étais vraiment en mode “libérée, délivrée”.
Et puis, j’ai réalisé que j’étais seule.
En effet, quand tu deviens solopreneur, tu endosses tous les rôles : la production, le management et la vision et, dans tous les domaines de l’entreprise. Ben oui, tu deviens, comptable, drh, commercial, conseil stratégique, marketeur… Cette multitude de casquettes peut déstabiliser. Tu prends toutes les décisions et tu fixes le cadre contrairement à quand tu étais salarié.
C’est une aventure au long cours avec des hauts très intenses (Je me rappelle encore ma danse dans le salon et mes cris de joie lors de ma première vente en ligne) et des bas très intenses aussi (là, je passe en mode hibernation). Avec l’expérience, les écarts se réduisent.
Alors, conseil n°6 : ne t’épuise pas à vouloir sans cesse allumer de nouvelles bougies. Au contraire, identifie tout ce qui te fait du bien et te booste : les cadeaux, le champagne, les bulles, les bonbons, chanter à tue-tête, danser, rire… Et, sors ces jokers quand tu en as besoin.
Enfin, j’ai envie de te partager une dernière image. Ce premier anniversaire ne ressemble en rien à la photo d’une fête d’anniversaire que l’on pourrait voir dans un magazine de déco ou sur certains réseaux sociaux. Elle est loin d’être parfaite. Par contre, elle est totalement à l’image des actions que j’ai mises en place et choisies de répéter au long de cette année (pas toujours consciemment, d’ailleurs). Alors, conseil n°7 : si tu décides de te lancer dans l’entrepreneuriat accepte de laisser tomber la bonne élève et préfère-lui l’aventurière déterminée.
A toi dans les commentaires : Avec quelle image, tu repars de cette fête d’anniversaire ?