De quelle porte je te parle ? De celle de mes peurs.
Petites, grandes, blindées, transparentes, colorées, fines, épaisses, fermées à triple tours, juste poussées… Bref, tu m’as compris. Elles peuvent prendre différentes formes.
Je découvre qu’elles sont encore plus visibles quand nous choisissons de devenir entrepreneur.
Nous sommes seuls à bord pour décider de les franchir ou de rester immobile. Sauf, si comme moi, tu fais le choix de te faire accompagner par un coach.
Dans mon cas, la différence est flagrante. Je me suis vraiment mise à l’action au moment où j’ai décidé de me faire coacher. Pas au moment où j’ai eu mon premier rendez-vous. Non. Au moment de la prise de décision.
Avant le coaching, j’avais l’impression d’agir. Oui, je faisais des choses mais bien planquée au fin fond de ma zone de confort et derrière ma plume. Un exemple ? J’ai passé un temps fou à peaufiner ma communication alors que je n’avais pas ou très peu de clients. A quoi ça servait ?
A rien.
La preuve ?
Après quelques mois d’activité, j’ai tout cassé. Je me sentais trop enfermée pour explorer mes envies et les champs des possibles pour mon activité.
Alors, oui, le coaching peut aider à identifier ses peurs.
Quand l’action permet de mieux se connaître
Se faire coacher ne résout pas tout. Il n’y a aucune baguette magique. C’est un engagement vis à vis de soi-même car il s’agit de cultiver son jardin intérieur. Pour évoluer, la seule solution est d’expérimenter sans cesse.
D’ailleurs, aujourd’hui, je tâtonne encore. Notamment concernant mon activité.
J’ai testé l’écriture.
J’ai testé la communication.
Et, j’ai le sentiment que je n’ai toujours pas ouvert la bonne porte. Laquelle ? Celle qui me ressemble. Qui fait mon unicité.
Je sais qu’elle est à la croisée des chemins. Entre écriture, communication, créativité et développement personnel. C’est à moi de l’inventer. Et là….
J’ai une boule dans le ventre.
L’émotion monte. L’intensité m’envahit. Les larmes coulent.
» Je veux ouvrir cette p****n de porte ! «
Même si j’ai peur. De moi. Des autres. De sortir d’une case. D’assumer mon envie. D’explorer l’inconnu.
Cette peur, c’est mon cerveau reptilien qui s’exprime. Il est là pour assurer ma survie en me gardant immobile. Les deux pieds bien ancrés au sol. Bien accrochés aussi aux injonctions de la société, à mon éducation, à la bienséance, aux barrières que je me dresse… Il refuse le changement parce que bon, on sait jamais… Là, je maîtrise, mais quid de l’inconnu ?
Quand l’envie est plus forte que la peur
Parce que la boule de feu dans mon ventre est plus intense que le brouillard dans ma tête, je veux ouvrir cette porte ! Je sens que l’envie est plus forte que la peur.
Alors, je fais quoi ?
Je me choisis moi. Avec toute l’intensité que je ressens en écrivant ces mots.
Je veux sortir du statut quo dans lequel je suis depuis tant d’années.
Je ne veux plus être sage ou raisonnable.
Je veux de la saveur, du kif, de l’affirmation.
Je ne veux plus tourner en rond entre peur et immobilisme.
Je veux éclore. Faire ma mue en libérant mon enfant intérieur !
Je ne veux plus être dans une case ou sous une étiquette.
Je veux plus d’intuition et de libertés.
Je ne veux plus être chargée de com’, conseil en communication ou formatrice en rédactionnel.
Je veux être une source de confiance et d’inspiration pour les personnes autour de moi.
Je ne veux plus dire « il faut faire comme ci ou comme ça ».
Je veux accompagner, chouchouter et donner de l’envie à mes clients.
Je ne veux plus être une, lisse et parfaite.
Je veux être multiple, flamboyante et pleine de contradictions.
Je ne veux plus être bloquée derrière la porte.
Je veux découvrir le nouvel horizon lumineux que j’entrevois derrière.
Et pour la traverser, je sais qu’il y a un mot à poser.
Un mot qui m’émeut :
Artiste.
A toi dans les commentaires : Quel est est le mot bloqué derrière la porte ?
Très beau texte Nathalie, bravo pour cette profonde réflexion !??
Moi le mot bloqué derrière la porte est « la technique » !?
Merci Séverine ! Il me semble que tu as un plan pour ouvrir la porte à la technique ^^ Belle journée.