Sylvie* m’a contactée il y a quelques semaines.
J’ai écouté sa voix douce me dire que sa vie avait été compliquée. Faite de violences et d’abus. Faite d’une urgence de fuir en avant sans trop bien savoir pourquoi.
Enfin, depuis peu, elle savait. Grâce au travail réalisé avec son psy. Elle avait identifié le traumatisme. Elle voulait donc témoigner de son histoire.
Sylvie avait une urgence à se raconter
Elle était persuadée qu’elle n’était pas capable d’écrire. Oui, elle avait un talent pour la musique mais pour les mots…
Je lui ai tout de même proposée de rédiger les grandes étapes de sa vie en quelques lignes. Pour essayer.
Résultat, j’ai reçu ses 10 pages très rapidement. Evidemment, j’ai été très touchée par le récit de sa vie. Mais aussi par son rythme. Elle avait joué de la ponctuation. Je ressentais son envie de vivre et l’urgence de mettre des mots sur ses maux à chaque page. Elle m’a tenue en haleine jusqu’à la révélation finale.
Je l’ai guidée dans l’écriture de son témoignage
Forte de mon retour, de mes corrections et de mes quelques remarques, elle a retravaillé son synopsis de manuscrit. Elle a même complété certains passages et son texte s’est étoffé.
Elle s’est beaucoup interrogée sur la ponctuation de son récit. Moi aussi, du coup. Je crois d’ailleurs que j’ai remplacé un paquet de virgules par des points. Pour faire court 😉 et pour donner encore plus d’intensité à son texte.
Du coup, j’ai refait une synthèse sur les différents points dans la ponctuation. Quel point utiliser dans quel contexte et avec quel espace avant et après ? Elle peut aussi vous être utile 😉
Aujourd’hui, je suis ravie. Sylvie a pris confiance en son écriture. Elle est désormais en train de partager son synopsis avec un cercle de lecteurs proches. Parce que bon, son rêve est de se faire éditer. Mais, c’est une autre histoire…
* : prénom modifié.